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dimanche 20 octobre 2019

Haiti au Venezuela pour le concours Miss Grand International

Haiti fait partie des 60 pays participants au concours de Miss Grand International de Venezuela . Le pays est représenté par Josée Isabelle Riché et a besoin de votre vote pour figurer du Top 10 des meilleurs maillots de bain. Suivez ce processus :
1) Tapez dans la barre de recherche facebook Miss Grand International
2) Defilez les photos du post de la page mentionnant *Vote for Top 10 in Swimsuit Award*
3) Arrivez sur la photo de Haiti , cliquez sur Jaime, commenter et partager .

Haiti is one of 60 countries participating in the Miss Grand International contest in Venezuela. The country is represented by Josée Isabelle Riché and needs your vote to appear in the Top 10 of the best swimsuits. Follow this process:

1) Type in the facebook search bar Miss Grand International

2) Defile the post pictures of the page mentioning * Vote for Top 10 in Swimsuit Award *

3) Arrive on Haiti's photo, click on like, comment and share.


VOTE for TOP 10 Best in Swimsuit Award!

Vote for your favorite contestants to make them become the Top 10 finalists for Best in Swimsuit Award by pressing LIKE on their pictures in this album ONLY!

We will combine the voting scores with the scores from the judging panel to select the winner of the Best in Swimsuit Award.

Start voting today at 07:00 pm (Venezuela local time GMT-4) until
October 20, 2019 at 08.00 pm (Venezuela local time GMT-4)

Keep voting for your favorite contestants!

¡VOTA por el TOP 10 mejor en traje de baño!

¡Vota por tus concursantes favoritas para que se conviertan en las 10 mejores finalistas del premio “Mejor en traje de baño” dando Me gusta y compartiendo sus fotos en este álbum SOLAMENTE!

Combinaremos los puntajes de votación con los puntajes del panel de jueces para seleccionar a la ganadora del Premio a la Mejor en Traje de Baño.

Comiencen a votar hoy a las 07:00 p.m. (hora local de Venezuela GMT-4) hasta
20 de octubre de 2019 a las 08.00 pm (hora local de Venezuela GMT-4)

¡Sigan votando por sus concursantes favoritas!

#MGI
#Missgrandinternational
#Missgrandinternational2019
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VOTEZ pour le TOP 10 des meilleurs maillots de bain!

Votez pour que vos candidats préférés deviennent les 10 meilleurs finalistes du prix «Meilleur maillot de bain» en aimant et partageant SEULEMENT leurs photos dans cet album!

Nous allons combiner les scores de vote avec les scores du jury pour sélectionner le gagnant du prix du meilleur maillot de bain.

Commencez à voter aujourd'hui à 19h00 (heure locale de Venezuela GMT-4) jusqu'au
20 octobre 2019 à 20h00 (heure locale de Venezuela GMT-4)

Continuez à voter pour vos candidats préférés!

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jeudi 11 septembre 2014

Peut-on travailler et apprendre en dormant ?

Des neurobiologistes ont montré que le cerveau endormi peut analyser le sens d’un mot et se préparer à une réponse motrice appropriée. Ils testent aujourd’hui la possibilité d’exploiter le sommeil pour divers apprentissages.

On savait que le cerveau ne se déconnecte pas complètement de son environnement pendant le sommeil. Il reste même capable d’un certain traitement sémantique : on se réveille ainsi plus facilement en entendant son nom, les cris de son bébé ou une alarme à incendie que des sons quelconques de même intensité. Mais les réponses cérébrales mises en évidence jusqu’à présent étaient stéréotypées, consistant par exemple en la reconnaissance automatique d’un stimulus. Sid Kouider, du Laboratoire de sciences cognitives et psycholinguistiques (CNRS/ENS/EHESS), et ses collègues sont allés plus loin : ils ont montré que le cerveau endormi peut traiter l’information d’une façon flexible et préparer une réponse motrice appropriée.
Les chercheurs ont entraîné des sujets à réaliser une tâche de catégorisation des mots. Une liste de mots leur était présentée et ils devaient choisir, dans une première expérience, si le mot désignait un animal ou un objet, et, dans une seconde, s’il s’agissait d’un vrai mot ou d’un pseudo-mot (un mot qui n’existe pas, tels « bimeur » ou « fasu »). Ils indiquaient leur choix en pressant un bouton à l’aide d’une main particulière, par exemple la droite pour un animal et la gauche pour un objet. Parallèlement, les chercheurs mesuraient l’activité cérébrale des sujets par électroencéphalographie (à l’aide d’électrodes posées sur le crâne).
© Sid Kouider, Laboratoire des sciences cognitives et psycholinguistique (CNRS/EHESS/ENS)
Dans l’expérience, le participant devait par exemple appuyer sur le bouton gauche avec le bras gauche si le mot entendu désignait un animal. Dans ce cas, un pic spécifique était visible sur son électroencéphalogramme au niveau du cortex moteur, dans l’hémisphère droit (qui commande la partie gauche du corps). Ce pic constituait un marqueur cérébral de la prise de décision et de la préparation à l’action. Les chercheurs l’ont aussi détecté quand ils ont présenté des mots nouveaux aux participants pendant leur sommeil.                                                                                                                    © Sid Kouider, Laboratoire des sciences cognitives et psycholinguistique (CNRS/EHESS/ENS)

Pour en savoir plus

S. Kouider et al., Inducing task-relevant responses to speech in the sleeping brain, Current biology, en ligne le 11 septembre 2014.
S. Kouider et ses collègues ont ainsi pu identifier un marqueur cérébral de la prise de décision et de la préparation à l’action nommé potentiel de préparation latéralisé (LRP, pour Lateral Readiness Potential) : quand le sujet choisissait s’il devait utiliser sa main droite ou sa main gauche, un pic caractéristique se produisait dans le tracé électroencéphalographique au niveau du cortex moteur.
Pour tester si les sujets pouvaient effectuer la catégorisation pendant qu’ils dormaient, les chercheurs les ont placés dans une configuration propice au sommeil (siège incliné, pièce obscure, etc.) en continuant à leur faire écouter des mots. Après avoir vérifié qu’ils étaient bien endormis par des tests comportementaux (absence de réponse) et électrophysiologiques (activité cérébrale caractéristique du sommeil), ils ont traqué le marqueur précédemment identifié. Les mots diffusés n’avaient pas été présentés pendant l’éveil, de sorte que le cerveau devait analyser leur sens et non se contenter de copier une réponse enregistrée.
Les chercheurs ont bien détecté le marqueur cérébral de la décision et de la préparation à l’action. Cela indique que, même plongé dans un sommeil profond, le cerveau continuait à catégoriser les mots et à s’apprêter à déclencher la réponse motrice appropriée – ici appuyer sur le bouton avec la main droite ou gauche. Au réveil, les participants ne se souvenaient pas avoir entendu les mots, ce qui confirme leur état inconscient au moment du test.
La clef réside dans l’automatisation du processus permise par l’entraînement. C’est un peu comme l’apprentissage de la conduite : au début, on doit contrôler chaque geste, mais avec l’expérience, on finit par exécuter un certain nombre d’actions sans y prêter attention. Pour la tâche simple effectuée dans cette expérience, les participants parvenaient à ce stade automatique en quelques dizaines d’essais. Poussée à l’extrême, l’automatisation permet d’exécuter certaines tâches cognitives en se passant du cortex préfrontal (une aire cérébrale nécessaire à l’attention et au contrôle volontaire), qui est largement inactif pendant le sommeil.
Selon S. Kouider, toute tâche automatisable est susceptible d’être effectuée en dormant : on pourrait par exemple présenter des calculs à un homme assoupi et lui faire vérifier leur exactitude, après l’avoir entraîné à cette tâche lorsqu’il était éveillé. Qu’en est-il du vieux fantasme d’apprendre une langue pendant son sommeil ? Ce pourrait bien être réalisable, selon S. Kouider. Il suffirait de trouver une tâche automatisable associée, telle que présenter successivement à un sujet éveillé un mot en français et sa traduction, tout en lui demandant de dire « oui » si les deux mots sont dans la même langue et « non » dans le cas contraire ; en continuant de lui présenter des mots et leur traduction pendant son sommeil, on pourrait établir des liens cérébraux entre les deux. De façon générale, l’équipe de S. Kouider travaille sur des façons d’exploiter le sommeil pour divers apprentissages.
« Le gain sera probablement faible, avertit cependant le neurobiologiste. En outre, les recherches sur les façons de mettre à profit le temps de sommeil doivent considérer le coût associé, et si le jeu en vaut la chandelle ». Ainsi, l’apprentissage restera quoi qu’il en soit bien plus efficace pendant l’éveil. De plus, si le sommeil existe chez toutes les espèces animales, c’est qu’il a une utilité, qui risque d’être perturbée par les tentatives de l’exploiter. Il permet par exemple de consolider les souvenirs de la journée. Ou plus simplement, dit avec les mots d’Arthur Schopenhauer dans ses Aphorismes sur la sagesse dans la vie : « Le sommeil est pour l'ensemble de l'homme ce que le remontage est à la pendule » !
Source: http://www.pourlascience.fr/

Le miel efficace pour le soulagement de la toux et la guérison des blessures

Le miel est efficace pour soigner la toux due au rhume chez les enfants, selon une étude israélienne publiée dans la revue Pediatrics, qui confirme ainsi des études précédentes. Le soulagement de la toux et la guérison des blessures sont les deux indications pour lesquelles des essais cliniques ont montré une efficacité du miel.
Herman Avner Cohen de l'Université de Tel Aviv et ses collègues ont mené cette étude avec 300 enfants de 1 à 5 ans ayant reçu un diagnostic d'infection des voies respiratoires supérieures et souffrant de toux nocturne et de congestion nasale.
Ils étaient aléatoirement assignés à recevoir, 30 minutes avant le coucher, une cuillère à café (10 g) de miel d'eucalyptus, de miel d'agrume, de miel libiatae ou d'un sirop de dattes ayant un goût et une texture similaires au miel. L'amélioration de la toux et du sommeil était plus importante chez les enfants ayant reçu le miel.
Le miel ne doit cependant pas être donné à des enfants de moins d'un an, rappellent les chercheurs, car ces derniers sont vulnérables à la bactérie clostridium botulinum qu'il peut contenir.
Des études précédentes ont montré que le miel était plus efficace que les sirops antitussifs et les médicaments contre le rhume pour soulager la toux. Dans une étude menée avec 139 enfants, rapporte le site WebMD, le miel était plus efficace que le dextrométhorphane (antitussif) et le diphenhydramine (antihistaminique) pour soulager la toux nocturne chez les enfants. Une autre étude avec 105 enfants montrait que le miel de sarrasin était plus efficace que le dextrométhorphane. Par ailleurs, une étude, publiée en 2007, a montré que les médicaments destinés aux enfants contre la toux et le rhume et disponibles en vente libre étaient inefficaces et pouvaient même être dangereux en raison surtout du risque de surdose accidentelle.
Les propriétés antioxydantes et antimicrobiennes du miel sont connues depuis longtemps. En général, plus le miel est foncé, meilleures sont ces propriétés.
En ce qui concerne les blessures, le miel en général et, de façon plus importante, le miel de Manuka présentent des propriétés antibactériennes. Ce dernier constitue la base de Medihoney approuvé aux États-Unis en 2007 pour le traitement des plaies et des ulcères cutanés. En France, le miel est utilisé en pansements ou étalé directement sur une plaie, dans plus de 20 hôpitaux français, selon le Pr Henri Joyeux auteur du livre Les abeilles et le chirurgien (Éditions du Rocher, 2012).
Le miel, rappelons-le, doit être consommé avec modération car il est très calorique, une cuillère à soupe de 30 g contenant environ 90 calories.
Source: http://www.psychomedia.qc.ca/

jeudi 19 juin 2014

Pourquoi les gens défendent-ils des systèmes injustes, incompétents et corrompus?


Comment se fait-il que les gens défendent et appuient des systèmes sociaux (gouvernements, institutions, entreprises…) qui s'avèrent injustes, incompétents et corrompus?
Dans le cadre de la théorie de la justification du système (1), en psychologie sociale, des études montrent qu'ils cherchent à maintenir leurs vues selon lesquelles leurs systèmes sociaux sont relativement légitimes, même lorsqu'ils sont confrontés à des informations qui suggèrent le contraire. Ils s'engagent alors dans des processus psychologiques qui visent à défendre le système et à le justifier.

Mais ils ne justifient pas leurs systèmes sociaux en tout temps, expliquent les psychologues Aaron C. Kay de l'Université Duke et Justin Friesen de l'Université de Waterloo. Certains contextes, proposent-ils dans une étude publiée en 2011 dans la revue Current Directions in Psychological Science, motivent davantage à défendre le statu quo.

Selon leur analyse des études sur le sujet, 4 conditions peuvent motiver à justifier un système.

Le système est menacé

Lorsque menacés les gens se défendent eux-mêmes et défendent leurs systèmes. Par exemple, illustrent les chercheurs, avant la destruction des tours du World Trade Center de New York le 9 septembre 2001, le président George Bush plongeait dans les sondages. Aussitôt après, sa cote de popularité a grimpé ainsi que le soutien au Congrès et à la police.

Autre exemple, lors de l'ouragan Katrina, les Américains ont été témoins de l'insuffisance "spectaculaire" de la capacité de la FEMA (Federal Emergency Management Agency) à sauver les victimes. Pourtant, beaucoup de gens ont blâmé les victimes plutôt que d'admettre les ratés de l'agence et de soutenir des idées pour l'améliorer.

En temps de crise, disent les auteurs, "nous voulons croire que le système fonctionne".

Les gens sont dépendants du système

Les gens défendent également des systèmes desquels ils dépendent. Dans une expérience, illustrent les chercheurs, des étudiants ayant été mis dans un contexte les incitant à se sentir dépendant de leur université défendaient une politique de financement de cette dernière, mais désapprouvaient la même politique de la part du gouvernement. Mais lorsque mis dans un contexte les amenant à se sentir dépendants du gouvernement, ils approuvaient la politique de la part du gouvernement mais pas de la part de l'université.

Les gens ne peuvent échapper au système

"Lorsque nous sentons que nous ne pouvons pas échapper à un système, nous nous adaptons. Cela inclut d'accepter des choses que, autrement, nous pourrions considérer indésirables", expliquent les chercheurs.

Dans une étude, mentionnent-ils, les participants étaient informés que les salaires des hommes dans leur pays étaient 20% plus élevés que ceux des femmes. Plutôt que de considérer le système injuste, ceux qui estimaient qu'ils ne pouvaient pas émigrer avaient tendance à attribuer l'écart salarial à des différences innées entre les sexes. "On penserait que quand les gens sont coincés avec un système, ils voudraient davantage le changer", dit Kay. "Mais en fait, plus ils sont coincés, plus ils sont susceptibles d'expliquer ses lacunes."

Les gens ont peu de contrôle personnel

Finalement, des études suggèrent que quand les gens sentent un manque de contrôle personnel sur leur propre vie, ils ont tendance à compenser en soutenant les systèmes et les dirigeants qui offrent un sens de l'ordre, afin d'être rassurés que les choses sont sous contrôle.

dimanche 2 mars 2014

Parler à votre bébé comme à un adulte stimule son intellect.

Pour améliorer le développement d'un bébé, n'hésitez pas à lui parler comme à une grande personne, affirment des chercheurs de l'université de Florida Atlantic.
Rien ne sert de gazouiller. Engagez plutôt la conversation ! Parler aux bébés comme à des adultes, en  utilisant une syntaxe et un vocabulaire complexes, permet à leur cerveau de  mieux se développer et leur servira à mieux apprendre tout au long de leur vie,  affirment des chercheurs. Certes, lorsqu'un parent porte sa voix dans les aigus ou chantonne il attire l'attention de son bébé, mais pour qu'il apprenne, il est préférable de  lui parler comme à un adulte.

"Il ne s'agit pas seulement d'emmagasiner du vocabulaire, il faut aussi que  ce vocabulaire soit de qualité", a expliqué jeudi Erika Hoff, psychologue à  l'université Florida Atlantic, lors de la conférence annuelle de la Société  américaine pour le progrès de la science (AAAS), à Chicago. "La parole (des parents) doit être riche et complexe", a-t-elle ajouté.

Vocabulaire mieux élaboré : enfant meilleur en classe

Mieux encore: parler aux bébés revêt une importance telle que les enfants  issus de milieux où la parole est moins élaborée sont en général moins bons en  classe. Et ces différences sont aussi visibles dans les structures cérébrales des  enfants, selon Kimberly Noble, neurologue et pédiatre à l'université Columbia  de New York.

Le Dr. Noble et ses collègues ont ainsi comparé les cerveaux d'enfants  défavorisés et ceux d'enfants dont les parents ont fait des études supérieures  et ont un niveau de vie élevé. Ils ont trouvé des disparités entre les systèmes cognitifs qui dirigent la  sociabilité et la mémoire, mais les différences les plus flagrantes  concernaient la partie du cerveau qui conditionne le développement de la parole."

En vieillissant, les enfants issus de milieux favorisés consacrent une  plus grande partie de leur cerveau à ces régions", a souligné le Dr. Noble. Anne Fernald, psychologue à l'université Stanford, a exposé les résultats  d'une étude effectuée sur un groupe d'enfants hispanophones de milieux  défavorisés.  En enregistrant les conversations que les enfants entendent toute la  journée, Mme Fernald s'est rendu compte que les jeunes enfants ne bénéficiaient  que peu des conversations périphériques entre leurs parents. Le vrai  apprentissage, selon elle, provient de la parole qui leur est directement  adressée.

Comment éliminer la peur de réussir ?

La peur de réussir est une des plus grandes causes d’échec.
Face à l’inconnu de nombreuses personnes préfèrent se réfugier dans une zone dite de confort, parce qu’elle est connue même si cette situation est précaire plutôt que d’essayer de réussir et de devoir affronter l’inconnue.
Comment surmonter la peur de réussir

Un complexe d’infériorité

Nous avons toujours ressenti ce manque de confiance en nous quand nous devons entamer quelque chose d’important.
Un sentiment de stress qui nous serre le ventre où nous noue la gorge quand nous ne devons nous exprimer en public ou face à une personne socialement mieux placée.
Il nous arrive souvent de nous sentir envahi par nos rêves les plus fous mais que nous n’osons jamais réaliser simplement parce que nous n’osons prendre d’initiatives.

La peur du changement

Cette peur naît du simple fait que la réussite implique avant tout un changement radical dans notre vie.
Nos aspirations expriment bien souvent des manquements ou des défauts de notre quotidien que nous aimerions bien voir changé.
Seulement le changement reste une grande inconnue et un sentiment profond d’insécurité peut naître à l’idée d’un tel bouleversement de notre environnement.
  • Pourrons-nous assumer notre nouvelle condition sociale ?
  • N’y a-t-il pas un risque de tout perdre à la moindre erreur ?
  • Mon projet sera-t-il assez convaincant pour retenir l’attention de mes éventuels souteneurs ?
  • Ayant longtemps stagné dans cette situation précaire, l’on finit par s’y habituer et par y trouver une certaine sécurité. Ne suis-je pas mieux comme cela après tout ?
Ce sont autant de questions que nous nous posons et qui freinent considérablement toute velléité de réussite.

Une méthode qui a fait ses preuves.

Le moyen le plus efficace pour combattre sa peur est d’en prendre conscience.
Nous ne parviendrons jamais à nous débarrasser d’une chose dont nous ignorons l’existence, ceci étant assumé, sa peur permet d’appréhender les situations nouvelles avec plus de quiétude et nous ne risquerons pas de nous dérober de nouveau puisque, de ce fait, le pire est sans doute déjà passé.
Mais au bout du compte si nous sommes peu sûrs de notre initiative ne serait-ce pas parce que nous avons connaissance des nombreuses failles qu’elle rescelle ?
Notre projet ne tiendra pas la route devant un auditoire parce que nous n’avons rien fait pour pallier les nombreuses lacunes qu’elle comporte.
Aussi est-il important d’avoir une idée succincte de notre démarche et d’en repérer toutes les forces et les faiblesses, afin de pouvoir se montrer convaincant, non pas vis-à-vis d’éventuels faiseurs de rêves mais aussi et surtout vis-à-vis de nous de même qui avons toujours redouté cette belle initiative.
Une fois la peur passée, nous entrevoyons enfin la lueur qui nous conduira tout droit vers une éclatante réussite.
Supprimer ou éliminer la peur de réussir et vous augmenterez considérablement vos chances de réussite.

Quelles sont les étapes du changement de comportements ou d'habitudes?


Quelles sont les étapes pour effectuer un changement de comportement(s) ou d'habitude(s) tel qu'arrêter de fumer, diminuer ou arrêter la consommation d'alcool ou de drogues, changer des habitudes alimentaires pour maigrir ou mieux contrôler une maladie, devenir moins sédentaire, étudier davantage, équilibrer un budget, être moins stressé(e) ou autres?

Un modèle très couramment utilisé pour décrire ces étapes est celui des psychologues James Prochaska et Carlo DiClemente. Ce modèle inclut cinq étapes: la pré-contemplation (ou l'inaction), la contemplation (ou la prise de conscience), la préparation, l'action et le maintien.
L'inaction ou la pré-contemplation 

À l'étape de la pré-contemplation, la personne ne songe pas à faire de changement. Elle n'est pas encore très sensibilisée et ne comprend pas encore très bien pourquoi elle devrait faire le changement ou encore elle croit le changement trop difficile ou impossible.

À cette étape elle peut se croire trop dépendante de la nicotine ou croire que la perte de poids est trop difficile, par exemples.

Ses habitudes actuelles lui semblent encore plus avantageuses. À cette étape, l'information peut aider à se sensibiliser davantage et amener à concevoir que le changement pourrait être réalisable.



La prise de conscience ou la contemplation 

À l'étape de la contemplation, la personne pense à effectuer le changement dans un avenir plus ou moins rapproché. Elle a cependant tendance à voir surtout les inconvénients et les difficultés à court terme que les avantages à court et à long termes.

Pour passer à l'étape suivante, la balance doit basculer vers les avantages. La personne est cependant plus motivée et intéressée à s'informer qu'à l'étape précédente. Elle peut être aidée par l'information et les encouragements.

La préparation

À l'étape de la préparation la personne est convaincue du bien-fondé de faire le changement. Elle croit qu'il est temps d'agir. Elle commence à poser des gestes et fait des plans.

Par exemples, elle commence à limiter sa consommation de cigarettes, à mieux choisir son alimentation, à s'informer des activités accessibles, à limiter certaines dépenses, etc.. Elle a besoin d'envisager positivement sa démarche, d'apprendre à moins craindre l'échec et de considérer d'éventuelles rechutes comme des étapes dans un processus normal de changement.

L'aide apportée à cette étape peut être concrète (fournir des recettes santé, des informations sur les formes d'exercices accessibles, ...).

L'action

À l'étape de l'action la personne adopte les comportements et les attitudes souhaités et organise sa vie et son environnement de façon à faciliter ses changements. Cette étape requiert du temps et de l'énergie.

La personne n'arrive pas nécessairement à maintenir les changements de façon stable. Par exemples, elle ne fait pas autant d'exercices que prévu, elle ne réussit pas toujours à planifier des repas sains, à choisir des aliments moins caloriques et à apporter une collation au travail.

Elle est vulnérable et les risques de rechutes sont assez élevés. Elle doit apprendre de son expérience pour s'ajuster et persévérer dans les changements. Elle doit toujours élaborer des stratégies pour réussir à maintenir son objectif (ex. réviser ses priorités, se mettre dans de meilleures conditions, gérer le stress, réserver du temps, être assez reposée, ...).

Le maintien ou la consolidation

À l'étape du maintien, la personne a réussi à maintenir le changement pendant au moins six mois, la rechute à une étape antérieure devient beaucoup moins probable et d'une moins longue durée si cela arrive.

S'il lui arrive de fumer une cigarette par exemple, elle prend des mesures pour éviter que cela se reproduise. 

Des chercheurs identifient 5 types d'alcooliques


Une recherche épidémiologique américaine auprès de personnes présentant une dépendance à l'alcool (alcoolisme) révèle cinq sous-types de la maladie. Cette analyse devrait, selon les chercheurs, aider à dissiper le mythe que l'alcoolisme peut facilement être catégorisé et qu'un individu peut être classifié comme une "alcoolique typique".

Dr. Howard B. Moss et des collègues du National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (NIAAA) américain ont effectué des analyses sur un échantillon national. Leur analyse s'est centrée sur 1.484 personnes rencontrant les critères de la dépendance à l'alcool.
Ils ont observé que les jeunes adultes constituent le sous-type le plus important et que près de 20% des alcooliques sont fonctionnels, bien éduqués et ont de bons revenus.

Par ailleurs, plus de la moitié des alcooliques des États-Unis n'ont pas d'histoire familiale multigénérationnelle d'alcoolisme, suggérant que leur forme d'alcoolisme n'a probablement pas de cause génétique.

Les chercheurs ont identifié les sous-types suivants:

Sous-type jeune adulte: 31.5% des alcooliques. Buveurs jeunes adultes, avec un taux relativement faible de toxicomanie (abus d'autres substances) et d'autres troubles mentaux ainsi qu'un faible taux d'alcoolisme familial. Ils cherchent rarement de l'aide pour leur problème d'alcool.

Sous-type jeune antisocial: 21% des alcooliques. Ils tendent à être au milieu de la vingtaine, ont commencé précocement à boire régulièrement et à avoir des problèmes avec l'alcool. Plus de la moitié proviennent de familles où il y a des problèmes d'alcoolisme et près de la moitié ont des diagnostics psychiatriques de trouble de la personnalité antisociale. Plusieurs sont en dépression majeure, ont un trouble bipolaire ou des problèmes d'anxiété. Plus de 75% fument la cigarette, et plusieurs ont aussi une addiction à la cocaïne ou à d'autres drogues. Plus du tiers de ce soustype recherchent de l'aide pour leur problème d'alcool.

Sous-type fonctionnel: 19.5% des alcooliques. Typiquement d'âge moyen, avec un emploi stable et une famille. Environ un tiers ont une histoire multigénérationnelle d'alcoolisme, environ un quart ont fait une dépression majeure au cours de leur vie et près de 50% sont des fumeurs.

Sous-type familial intermédiaire: 19.5% des alcooliques. D'âge moyen. La moitié proviennent de familles avec un alcoolisme multigénérationnel. Près de la moitié ont déjà fait une dépression et 20% ont un trouble bipolaire. La plupart fument la cigarette et près du cinquième ont des problèmes avec l'usage de la cocaïne et de la marijuana. Seulement 25% cherchent un traitement pour le problème d'alcool.

Sous-type chronique sévère: 9% des alcooliques. Principalement d'âge moyen qui ont eu des problèmes précoces avec la consommation d'alcool avec des taux élevés de trouble de la personnalité antisociale et de criminalité. Près de 80% viennent de familles avec des problèmes multigénérationnels d'alcoolisme. Ils présentent les plus haut taux de troubles psychiatriques incluant la dépression, le trouble bipolaire et les troubles anxieux ainsi que des taux élevés de dépendance à la cigarette, au cannabis, à la cocaïne et aux opiacés (héroïne). Deux tiers de ceux-ci cherchent de l'aide, ce qui en fait le type le plus prévalent dans la clientèle des traitements de l'alcoolisme.

Règle générale, l'alcoolisme est plus sévère lorsqu'il est accompagné de troubles psychiatriques et de toxicomanie.

Cette analyse devrait permettre de concevoir des traitements mieux adaptés et de mieux évaluer leur efficacité.

vendredi 14 février 2014

La musique, remède contre le vieillissement ?

On savait déjà que la musique adoucissait les moeurs, mais voilà qu'elle adoucit aussi la vieillesse, en agissant sur la mémoire et la motricité, selon les chercheurs invités à un colloque organisé par la Sacem, la société des auteurs et compositeurs.
Quadragénaire au piano
Par Culturebox (avec AFP)
"La musique n'active pas une zone, mais plusieurs régions du cerveau", expliquait mardi Hervé Platel, professeur de neuropsychologie. Très longtemps, les scientifiques ont cru, sur la base d'observations empiriques, que le cerveau "droit" était musicien et le cerveau "gauche" celui du langage.

La neuro-imagerie cérébrale a bouleversé la donne depuis une trentaine d'années. Les travaux d'Hervé Platel, après ceux du pionnier Bernard Lechevalier (unité Inserm U1077) ont permis d'établir une "cartographie" cérébrale de la mémoire musicale chez des sujets musiciens et non musiciens.

Non seulement les deux hémisphères cérébraux sont impliqués, mais on a noté chez les musiciens une hypertrophie d'une région du cerveau, l'hippocampe, qui joue un rôle clé dans la mémoire. C'est aussi une des rares zone du cerveau à produire de nouveaux neurones pendant toute la vie. "La musique transforme le cerveau en accroissant certaines zones", renchérit Emmanuel Bigand (Unité mixte de recherche CNRS 5022).

Bénéfique pour toutes les activités

Depuis vingt ans, son unité de recherche s'est spécialisée sur le lien entre musique et cognition (les processus de connaissance: mémoire, raisonnement, langage...). Ses travaux montrent que la musique active de nombreux réseaux cérébraux de façon synchronisée. "Deux zones du cerveau décident de travailler ensemble", explique-t-il, "et c'est bénéfique pour toutes les autres activités de l'être humain".

"La musique n'active pas une zone, mais plusieurs régions du cerveau"
"La musique n'active pas une zone, mais plusieurs régions du cerveau" © APA / SCIENCE PHOTO LIBRARY / AFP
Des études ont montré que les enfants qui font de la musique voyaient leurs compétences scolaires s'améliorer. Les jeunes seniors qui commencent une pratique musicale ont un déclin cognitif réduit. Un atelier de chant proposé à des malades d'Alzheimer, à Biéville (Manche), à quelques kilomètres de Caen, a produit des résultats inespérés.

Les résidents, bien qu'atteints de troubles sévères de la mémoire, ont été capables de retenir de nouvelles chansons, et de s'en souvenir, pour certains, même après un arrêt de plus de quatre mois. Un atelier d'apprentissage de la guitare manouche, dont les effets seront suivis par les scientifiques, va débuter cette année.

Danser plus pour marcher mieux

A l'Abbaye de La Prée, dans l'Indre, des malades accueillis en séjour thérapeutique ont vu leur état s'améliorer spectaculairement avec une pratique régulière du chant et du tango, animée par des artistes, également en résidence. "J'ai vu se transformer les gens qui étaient là", a témoigné la réalisatrice Anne Bramard-Blagny, auteur d'un documentaire de 44 minutes, "La mélodie d'Alzheimer". On peut y voir un patient qui ne marchait qu'avec un déambulatoire se lever pour danser avec la danseuse de tango argentin Carolina Udoviko.

France Mourey, spécialiste des effets du vieillissement sur la motricité, rappelle que les malades d'Alzheimer souffrent non seulement de troubles de la mémoire, mais aussi de troubles moteurs très handicapants. "La musique et le mouvement aident ces patients à maintenir leur équilibre et leur motricité" s'émerveille-t-elle. Les malades qui marchent en musique marchent mieux et plus vite. "Comme la musique, la motricité passe par plusieurs zones du cerveau, cela va avec le désir, le plaisir, l'émotion", souligne-t-elle.

Effets dificiles à mesurer car "on n' évalue pas le bonheur"

A l'Abbaye de La Prée, les malades se lèvent avec empressement pour aller chanter et danser. En revanche, une malade conviée à une "évaluation" des effets de l'atelier a aussitôt perdu tout entrain et... une bonne partie de ses compétences. Difficile de mesurer si l'amélioration de l'état des patients est dû à l'impact de la pratique musicale ou à une ambiance générale de mieux-être, à l'intérêt retrouvé pour la vie, à la convivialité de la danse.

"Pour les victimes de lésions cérébrales, les malades d'Alzheimer, ceux de Parkinson, la musique est un atout", avance prudemment Emmanuel Bigand. "Avant d'utiliser la musique comme un médicament avec un effet dose, il y a encore beaucoup de travail", convient Hervé Platel.

Le docteur Odile Letortu, à l'origine de l'atelier de chant de Caen, met quant à elle en garde contre "la maladie de l'évaluation", soulignant qu'"on n'évalue pas le bonheur".

lundi 30 décembre 2013

Quel est votre style d'attachement dans une relation amoureuse?


La "théorie de l'attachement" dans les relations amoureuses tire ses origines des travaux portant sur la psychologie de l'attachement chez l'enfant.
Selon le modèle pionnier de John Bowlby (1907-1990), l'enfant, en réaction aux interaction avec ses parents, développe des représentations cognitives (mentales) d’expériences d’attachement concernant le soi et les autres.
Les représentations de soi concernent le jugement de l'enfant quant à son mérite de recevoir de l’aide et du réconfort. Les représentations des autres concernent la perception de la disponibilité des autres, dont ses parents, de fournir protection et réconfort en cas de besoin.
Si les parents répondent de manière consistante aux besoins de l'enfant, ce dernier développe un style d'attachement sécure. Les modèles mentaux ainsi développés dans l'enfance auraient tendance à persister tout au cours de la vie et guideraient les attentes, les perceptions et les comportements dans les relations ultérieures.
La théorie de l'attachement fut étendue aux relations sentimentales chez l'adulte à la fin des années 1980. Les développements de cette théorie ont identifié deux dimensions, les niveaux d'anxiété (allant de très anxieux à très peu) et d'évitement/rapprochement, qui déterminent 4 styles d'attachement.
Les personnes qui ont un niveau élevé d'anxiété ont davantage tendance à se demander si leurs partenaires les aiment vraiment et ont plus souvent peur d'être rejetées. Le niveau d'anxiété est lié aux croyances concernant sa propre valeur et aux attentes d'être accepté(e) ou rejeté(e) par les autres.
Les personnes dont le niveau d'évitement est élevé ont tendance à être moins à l'aise de dépendre de leurs partenaires et de s'ouvrir. Le niveau d'évitement/rapprochement est lié aux croyances concernant les autres et au fait de prendre le risque de les approcher.
Ces deux dimensions déterminent des styles d'attachement sécure, préoccupé, détaché et craintif-évitant.

Le style sécure est caractérisé par de faibles niveaux d'anxiété et d'évitement faible. Les personnes sécures ont tendance avoir des relations relativement durables et satisfaisantes. Elles sont à l'aise d'exprimer leurs émotions et ont tendance à ne pas souffrir de dépression et d'autres troubles psychologiques.
Le style préoccupé est caractérisé par une anxiété liée à la relation élevée et un évitement faible. Les personnes préoccupées ont tendance à avoir des relations conflictuelles. Bien qu'elles soient l'aise d'exprimer leurs émotions, elles vivent souvent beaucoup d'émotions négatives qui peuvent souvent nuire à leurs relations.
Le style détaché est caractérisé par une faible anxiété et un évitement élevé. Les personnes détachées ont tendance à préférer leur propre autonomie, souvent au détriment de leurs relations intimes. Bien qu'elles aient souvent une grande confiance en soi, elles sont parfois perçues comme hostiles ou en compétition, ce qui interfère souvent avec leurs relations intimes.
Le style craintif-évitant est caractérisé par une anxiété élevée et un évitement élevé. Les personnes craintives-évitantes ont tendance à avoir beaucoup de difficultés dans leurs relations. Elles ont tendance à éviter de devenir émotionnellement attachées, et, même dans les cas où elles entrent dans une relation engagée, la relation peut être caractérisée par une méfiance ou un manque de confiance.
Brennan, Clark et Shaver (1998) ont élaboré un test qui mesure ces styles d'attachement, Experiences in Close Relationships (Expériences dans les relations intimes), dont une version révisée a été publiée en 2000 par Fraley, Waller, and Brennan.

dimanche 22 septembre 2013

De petits testicules font-ils de bons pères ?

Peut-il y avoir un lien entre la taille des testicules et l’investissement dans les soins parentaux ? Oui, semble clamer une étude états-unienne, qui montre que les petites gonades font des pères plus impliqués.

Les pères proches de leurs enfants pourraient avoir des testicules moins volumineux. Cause ou conséquence ? © Daveblume, Flickr, cc by nc nd 2.0

À quoi reconnaît-on un bon père ? À la taille de ses testicules. C’est l’une des conclusions surprenantes d’une étude publiée dans Pnas. Évidemment, bien que le problème soit un peu plus complexe que cela, des chercheurs d’Atlanta ont malgré tout remarqué cette tendance.

Le contexte : la taille en dit plus long qu’on ne le pense

Pour les femmes comme pour les biologistes, la taille compte. Si ces dames jugent plus attirant un homme bien équipé, les scientifiques peuvent déterminer les stratégies reproductives des espècesà la grosseur des attributs virils. Ainsi, lorsque les mâles disposent d’un système reproducteur peu développé, cela traduit souvent une espèce préférentiellement fidèle et monogame. L’inverse pousserait à la polygamie. Et il est intéressant de noter que les hommes sont particulièrement bien membrés par rapport à nos cousins primates
Mais la vie se caractérise par sa diversité. Et au sein d’une même espèce il y a des différences que l’on peut expliquer par la biologie de l’évolution. Ainsi, certains membres de la gent masculine font le choix de multiplier les partenaires, ce qui augmente leurs chances de succès reproducteur, mais leur enlève l’énergie qu’ils auraient à allouer à leurs descendants. D’autres optent pour la stratégie inverse : se stabiliser avec une seule et même femme, faire potentiellement moins d’enfants, mais pour lesquels l’investissement est important, ce qui se traduit par une meilleure survie et de meilleures aptitudes sociales.
De précédentes recherches avaient montré que les taux de testostérone, l’hormone mâle, pouvaient faire office d’indicateur sur l’engagement paternel : de hauts niveaux traduisent une propension plus importante à la polygamie, tandis que des concentrations plus faibles sont corrélées aux soins à ses enfants. Voilà pour les critères physiologiques. Mais au niveau morphologique ? James Rilling, épaulé par des collègues de l’université Emory (États-Unis), a vérifié son hypothèse : le volume testiculaire peut en révéler beaucoup sur la question…
D'ordinaire, la taille des testicules est mesurée à l'aide d'un orchidomètre, l'objet présenté ci-dessus, qui contient un chapelet de formes sphéroïdes de plusieurs volumes pour déterminer celle correspondant au patient. Ici, dans l’expérience, c'est par IRM qu'elle a été évaluée.
D'ordinaire, la taille des testicules est mesurée à l'aide d'un orchidomètre, l'objet présenté ci-dessus, qui contient un chapelet de formes sphéroïdes de plusieurs volumes pour déterminer celle correspondant au patient. Ici, dans l’expérience, c'est par IRM qu'elle a été évaluée. © Filipem, Wikipédia, cc by sa 3.0

L’étude : de petits testicules, des soins paternels plus importants

Pour les avancées de la science, 70 pères âgés de 21 à 55 ans ont accepté de participer à l’expérience. Tous devaient vivre sous le même toit que la mère d’au moins un de leurs enfants, âgé de moins de deux ans. Les deux géniteurs étaient interrogés pour déterminer leur implication mutuelle dans les soins envers leur bébé. Qui change les couches ? Qui se lève la nuit pour donner le biberon ? Qui lui donne son bain ? Qui l’emmène voir le médecin ? Etc.
Les pères devaient se soumettre à un autre test. Sous IRMf, pour voir leur cerveau fonctionner, ils observaient des photos de leur enfant en train de sourire ou de pleurer. Les scientifiques regardaient très précisément les neurones de l’aire tegmentale ventrale, composante du système mésolimbique dopaminergique. En des termes un peu moins savants, il s’agit d’une région qui s’active normalement lorsque l’on voit ou entend son enfant, qui se développe chez la mère après l’accouchement, et qu’on associe aux soins parentaux. Enfin, les volumes testiculaires des sujets étaient mesurés parIRM.
Déjà, il est intéressant de noter que seuls 4 des volontaires s’impliquent plus pour leur enfant que ne le fait la mère. Plus globalement, les auteurs ont remarqué ce qu’ils s’attendaient à voir : les hommes avec les plus gros testicules s’investissaient moins pour leurs bébés que leurs homologues aux petites gonades. Au passage, ils démontrent également que l’engagement paternel se lit effectivement bien dans l’activation des neurones recherchés.

L’œil extérieur : pour être un bon père, ce n'est pas la taille qui compte...

Que conclure de ce travail ? Que les femmes doivent demander les mensurations aux hommes avant de s’engager dans une histoire au long cours ? Évidemment non. Des questions restent sans réponses. Premièrement, l’échantillon est franchement faible et il est un peu tôt pour généraliser à l’ensemble de l’humanité. Ensuite, on est mal renseigné sur l’évolution de la taille des testicules au cours de la vie. Par exemple, peut-être que le simple fait d’apporter des soins à ses enfants diminue le volume des glandes génitales mâles.
Le cœur que l’on met à s’occuper des enfants n’est pas une option uniquement dictée par notre physiologie ou notre morphologie, mais dépend également de la volonté. Un homme aux gonades imposantes peut décider de son propre chef de privilégier ses bébés. Enfin, si le lien établi entre lepère et le nourrisson dès sa plus tendre enfance favorise les relations, une paternité réussie ne se limite pas aux deux premières années de la vie. Il est toujours temps de rattraper le retard…

Pourquoi sommes-nous droitiers ou gauchers ?


Des chercheurs états-uniens ont identifié des gènes impliqués dans la latéralité manuelle chez l’Homme. Ces déterminants génétiques seraient également impliqués dans l’implantation asymétrique des organes au cours du développement embryonnaire. Reste à comprendre pourquoi nous sommes majoritairement droitiers…


En général, les jeunes enfants sont déjà majoritairement droitiers avant l’âge de quatre ans. Selon cette étude, la latéralité manuelle serait déterminée dans les gènes et se mettrait en place au cours du développement embryonnaire. © St0rmz, Flickr, cc by sa 2.0


Depuis longtemps, nous savons que le cerveau fonctionne de manière asymétrique. C’est en 1877 que le médecin français Paul Broca découvrit le phénomène pour la première fois. En réalisant uneautopsie sur sa patiente, qui avait perdu l’usage de la parole, il remarqua que son cerveau présentait des lésions, mais uniquement au niveau de l’hémisphère gauche. La notion de la latéralité du cerveau était née. Si l’on a longtemps cru que cette caractéristique était propre à l’Homme, on sait maintenant que les animaux peuvent aussi être droitiers ou gauchers.  Cette latéralité s’observe par exemple chez les chiens qui donnent une patte plutôt qu’une autre, ou chez les reptiles qui enroulent leur queue toujours dans le même sens. Plusieurs espèces de primates, comme les chimpanzés, ont également une main préférée pour accomplir certaines tâches.
Cependant, il semble qu’il n’y ait que chez les Hommes que la proportion de droitiers soit si importante. Selon une enquête réalisée en 2005 par l’association lesgauchers.com, le pourcentage des Français écrivant avec la main gauche serait de 12.7 %. Et cela ne date pas d’hier. Selon une étude précédente, l’Homme aurait choisi la main droite depuis au moins 500.000 ans. La vie courante n’est donc pas toujours évidente pour les adeptes de la main gauche, pour lesquels certains objets communs tels que le téléphone ou les ciseaux ne sont pas toujours adaptés.
La majorité des êtres humains étant droitiers, la plupart des objets manufacturés non symétriques sont fabriqués pour eux. Il existe cependant des guitares adaptées aux gauchers, grâce auxquelles de grands musiciens ont pu révéler leur talent. C’est le cas de Kurt Cobain (à l’image), mais aussi de Mark Knopfler, Paul McCartney et Jimmy Hendrix.
La majorité des êtres humains étant droitiers, la plupart des objets manufacturés non symétriques sont fabriqués pour eux. Il existe cependant des guitares adaptées aux gauchers, grâce auxquelles de grands musiciens ont pu révéler leur talent. C’est le cas de Kurt Cobain (à l’image), mais aussi de Mark Knopfler, Paul McCartney et Jimmy Hendrix. © perishparish, Flickr, cc by 2.0
La question de la latéralité manuelle reste mystérieuse et pourrait découler de plusieurs facteurs. L’une des pistes les plus sérieuses viendrait de notre ADN. Des chercheurs de l’université d’Oxford en Californie s’y sont intéressés de près, et ont mis en évidence un lien entre la latéralité manuelle et certains gènes du développement embryonnaire. Leurs travaux sont publiés dans la revue Plos Genetics.

Naissance de souris asymétriques

Au cours de cette étude, les scientifiques ont analysé et comparé l’ADN de près de 3.400 personnes, gauchers et droitiers confondus. Leurs efforts n’ont pas été vains. Grâce aux données récoltées, ils ont pu identifier un gène, appelé PCSK6, associé à la latéralité manuelle. Ce gène était connu par ailleurs pour participer à la latéralisation de l’embryon au cours du développement.
Pour poursuivre leur enquête, les auteurs ont étudié le rôle de ce gène chez la souris et ont conçu des animaux ne le possédant plus. Les conséquences ont été dramatiques. Les rongeurs se sont en effet développés de façon très asymétrique avec des organes localisés aux mauvais endroits. Par exemple, certains avaient un cœur à droite et un foie à gauche. Des études plus poussées ont montré que d’autres gènes impliqués dans la latéralité lors du développement embryonnaire étaient également associés à l’utilisation préférentielle des mains droite ou gauche chez l’Homme.
Ces résultats suggèrent que la latéralité manuelle est inscrite dans nos gènes. Elle se mettrait déjà en place au cours de la grossesse, en même temps que le reste des organes. « Cela n’explique cependant pas encore pourquoi il y a tant de droitiers chez les Hommes », concluent les chercheurs. De nombreuses études restent à faire pour éclaircir ce mystère.

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